samedi 28 février 2009

Finis les cours à la con, y'a les exams à l'horizon...

«Bon alors j’espère que vous avez aimé mon cours, v’là l’évaluation de prof, n'hésitez pas à venir me voir avec vos questions et bon succès à l’exam.». Eh oui, c’est ce qu'on nous disait à la fin des cours cette semaine! Déjà la fin! Maintenant je dois m’apprendre et tout apprendre par moi-même parce que j’ai retenue très peu de ce qu’on a tenté de me fourrer dans le crâne en 6 semaines. C’est vraiment une structure de semestre pourrie.

Le mercredi, 26 février 2009
En soirée, après mon cours de Tango (je m’améliore pas ben ben en passant, mais je m’amuse pareil!), je suis ENFIN allée voir un petit concert gratuit au Café Universel, avec Mauricio et Valeria, mes voisins d’en face. Ces deux-là sont le couple LE plus adorable au monde. Donc ce soir-là, le concert était d’un duo finlandais : une pianiste/chanteuse et un guitariste/bassiste. Les deux étaient blonds aux yeux bleux avec des traits de visage robustes, vraiment stéréotypique! C’était très bien pour de la musique live gratuite, une voix poussièreuse, mais avec du caractère, des paroles songées mais auxquelles on s’associe, et la musique, alors... je suis pas une pro en musique mais il semblait que c’était ses émotions et non ses mains qui jouaient le piano! Awww, que je suis quétaine asoir...


Le jeudi 27 février 2009
Ça m’a fait bizarre d’être à la maison parce que normalement j’ai mes cours de bioorganique le jeudi. C’était une journée grise, comme toujours, et je me sentais vraiment loin de chez nous, et c’est pas le Canada qui me manquait mais bien ma famille. C’était la fête de ma maman (Bonne fête m'man!) et ya une soeur passe une phase nulle à chier, un beau-frère qui se sent encore bien plus loin de chezeu que moi... il me semblait qu’on bon souper de famille était de mise. Un souper avec mes copines aurait compensé, mais elles sont toujours en voyage...

Donc! Au lieu, j’ai passé l’après-midi tenter de transférer le contenu de mon ordi à celui d’Andy grâce à l’aide de Sergio, et lui ai préparé à souper en guise de remerciement. Il avait rien dans son fridge anaways. Sergio, c’est le superhéro de notre étage : Poorman. Et même s’il quête toujours quelque chose à quelqu’un, ça nous fait plaisir de partager un coin de baguette ou un maté, parce qu’on l’aime comme ça. Il est toujours prêt à réparer les ordis de tout le monde! Ah Sergio... je lui souhaite vraiment de vivre à Barcelona un jour. Il en est revenu mercredi les yeux pétillants d'avoir "fait le plein de Barcelone", il en est amoureux. Tu l’auras ton soleil!

Dégustation & Grande séduction

Le dimanche 22 février 2009

On a le mal du pays? Quoi de mieux qu’aller faire un tour à la soirée de découverte du Canada à la MEC juste à côté de chenous! Dégustation de : bières unibroue, tourtière, sirop d’érable ben sur, wapiti, pouding chômeur, canneberges, beurre de pinottes, ice wine, vin blanc de... Niagara? Plusieurs tables avaient été installées pour montrer des cartes, drapeaux, photos du beau Canada (enneigé la moitié du temps ben sûr) et des slideshows... Une franco-ontarienne de la MEC m’avais parlé de cet évènement là y’a un boutte, on s’était promis de faire un table d’info sur la franco-ontarie... eh shit, on a ben manqué notre coup là.
In ti morceau de pouding chômeur kekun?
Un québecois a fait un présentation avec slide show sur son voyage à vélo à travers le Canada : très intéressant, j’ai appris plein de choses et le gars était pas mal comique! Puis, on s’est sauvées, Viviane, Anne-Marie et moi (les deux sont Québecoises) pour aller bouffer un vrai souper à la Maison de la Deutsch. TRÈS belle résidence. De l’extérieur. À l’intérieur, ben, mettons que tout à coup j’aimais bien la Fundacion Argentina. Même notre cuisine est mieux équipée! C'est ben beau quand c'est rustique, mais c'est encore mieux quand c'est rénové un peu.

On est retournées à la MEC juste à temps pour le début d’une projection de film : La grande séduction. Eh oui! Je l’ai déjà vu, mais je pense que je l’ai trouvé encore plus drôle cette fois à cause des réactions de la foule, dont à peine un tiers était canadienne. Après cette bonne dose de Canada, j’étais bonne pour retourner en France une autre coupel de mois!


Impromptu Partay

Le samedi, 21 février 2009

Journée plate à étudier... mais en soirée! J’appelle des gens, par-ci par-là, pour trouver quelqu’un qui voudrait bien aller voir un petit concert de Afro-Jazz-Groove GRATUIT dans un petit bar sympa pas trop loin de la CitéU. Irrésistible comme idée non? J’ai trouvé personne. Mais! En faisant des appels, je me suis faite invitée à un party par Maria et David, deux Argentins qui restent dans la Maison du Camboge.

J’y ai rencontré une panoplie de gens de partout, tous aussi acceuillants et intéressants l'un(e) que l'autre. Avec Deezer dans le salon et un méga système de son, chacun a pu être le DJ pour un brin de temps. Ç'a passé du rock argentin, à du Daft Punk, à Mamma Mia, aux Cowboys Fringants... n'im-por-te-quoi. On a dansé dans le salon avec le volume à planche jusqu’à 4h. Comment retourner à la CitéU aux p’tites heures du mat? Grâce aux merveilleux bus Noctiliens! Ils sont génials, mais seulement pour le monde organisé, c’est-à-dire, le monde qui ont pensé à faire un ti tour sur le net pour spotter la ligne qui nous intéresse et l’arrêt le plus proche. Donc pas la monde comme moi, ou Maria, ou David, ou Axel, ou son frère. On a marché, marché marché, dégrisé et marché, et par le temps qu’on finisse de tourner en rond, les premiers métros du matin étaient en marche. ÇA, ça ruine ton lendemain pas à peu près...
Pas de photos! J'ai oublié ma caméra ce soir-là!

Dernier TP & Oral "Ace-é"

Le vendredi, 20 février 2009

Deuxième et dernier TP (travaux pratiques) du semestre, ayant pour thème : catalyse. Nombre de joueurs : 2 (Mark et moi). Catégorie : fuck up. Eh oui, j’ai fait une petite gaffe lors de la titration du support d’alumine qui nous a coûté presque 30 minutes de temps perdu. Poutant, à la fin du labo c’était quand même l’autre binôme (ein ein Gen? Binôme!) qui a fait fouarrer les résultats du groupe.

Chaque deux secondes de temps libre de cette journée de TP, je les ai utilisées à réviser le TP de deux semaines plus tôt. Pourquoi? Parce qu’à 16h, toute notre section passait au bat : c’était l’heure de l’examen. Et pas n’importe quel genre d’examen, un examen ORAL. Comment ça marche? Bonne question, tout dépend du prof qui t’évalue! Y’en qui sont plutôt du type a) « Raconte-moi tout ce que t’as fait en TP comme si t'étais le prof. 3, 2, 1, GO.» et d’autres profs sont plutôt du genre b), te guident à travers une presque discussion, ce qui est pas mal plus cool selon moi.

Heureusement, je suis tombée sur un prof du genre b), ET sur le sujet que j’avais passé la journée à réviser (une chance, parce que le TP de la journée même, catalyse, j'y comprenais rien à rien car on a courru à travers la discussion à 100 miles à l’heure parce qu’on était en retard...) Ce prof b)... je crois qu'il aime bien l’accent Cana’ien! Parce que moi j’avais pas l’impression que ça avait été génial, et j’ai eu un 16. Sur 20. Ici, c’est pas mal bon. Enfin, je pense...

Certains autres ont eu l’impression d’avoir floppé, donc pour aller chasser/boire sa peine, nous sortâmes dans un pub irlandais car, bien sur, c’est là qu’on trouve la bière la moins cher de Paris, après les supermarchés. La paresse nous a pris (« nous » étant Kevin, Rémi et... merde j’oublie le nom... le Suisse là. Alex?) et nous avons bouffé dans un fast-food asiatique. Un vrai délice huileux. Pour boucler la soirée et brûler kek calories, on a pris une looongue marche qui nous a mené jusqu’au Louvre, une bouteille de vin à la main. Eille, faut ben que nos chers Français soient pognés avec une étrangère pour se mettre à visiter leur capitale! Et ils ont pas regretté du tout. En fait, on va probablement aller visiter le Louvre en gang un bon vendredi gratos.

jeudi 19 février 2009

Reflets de rayons & Réflexions...

Le jeudi, 19 février 2009

Le son d’une alarme le matin a toujours suscité en moi rage et panique. Mais ce matin, malgré une bonne nuit de sommeil (bon, six heures ça va...) et une journée comme n’importe quelle autre à l’horizon, c’était plutôt rage et désespoir. J’avais paaaaaas envie d’aller au cours! J’aurai paaaaas envie d’aller au lab demain!

Et j’ai réalisé combien mes cours en sciences me rendent vraiment et très profondément malheureuse. J’ai dépassé le point de non-retour il y a un méchant boute lors duquel j’avais tellement ralenti, que je me suis arrêtée pour faire : « Ouin. Qu’est-ce qu’il m’a prit me lancer dans les sciences pures? ». Et là ça y’est, j’en ai plein le cul et je dois finir ce bac, de peine et de misère, même si, encore pire que d’avoir perdu toute motivation, je suis remplie d’une ANTI-motivation et meme de cynisme. Le prof explique un concepte, et j’ai envie de répondre « Ouin PIS?!? ».

Je me suis habillée dans le noir et j’ai chuggé un bol de céréales, yeux mi-clos en marchant tout croche et en grognant.

Puis en sortant, PACKLOW!, je me suis faite frapper sur toute mon axe frontal par le lever de soleil. Ça m’a swingé les idées hors du crâne et le souffle hors des alvéoles pulmonaires. Je me suis mise à marcher, aveuglée, vers l’arrêt de bus. J'ai descendu le boulevard Jourdan, qui, mouillé (comme a l'habitude, qu'il ait plu ou non) me reflétait les rayons de soleil dins yeux. J’admirais le ciel : un dégradé parfait de bleu mer, à jaune coco, à jaune soleil... et le soleil? Énorme! Mais plutôt jaune jus d’orange sans pulpe, juché en haut du stade Charlety au loin... Il me scintillait dans face à travers les méga supports à spot-lights du stade, qui ressemblent à des grosses tapettes à mouches... c’était comme un jaune d’oeuf coulant à travers les trous d’une spatule géante... mmmm... yum.
Ca ressemblait un peu a ca, avec une grosse tapette a mouche en avant et pas de freefoto.com en bas a droite. En fait, c'etait ben plus beau que ca...

Puis dans la partie bleue, un bleu rare en ta pour Paris, il y avait au moins 7 ou 8 grandes lignes blanches qui traversaient gracieusement le ciel... tsé là Marianne, les traces d’avions que t’aimes ben prendre en photo? Ben elles se mêlaient à quelques nuages cirus longs et minces... Une coupel de lignes étaient dans le processus d’être formées paresseusement dans la stratosphère... je me suis imaginée pour un instant en haut du mont Pinacle, regardant les bateaux à moteur tourner en rond sur le lac Lyster...

Je me suis trouvée une place assise dans le bus et j’ai ouvert mon livre "Le commerce équitable" à la page 80, où on y décrit un exemple d’une petite coopérative dans la province de Surin, en Thaïlande, qui rassemble presque 200 petits producteurs de riz. Un aperçu de son historique, son fonctionnement, ses défis et son progès de coopérative à filière... Puis j’ai fait, tiens tiens, quelque chose dont je serais fière de prendre part! J’ai pas ressenti ça depuis longtemps en sciences! Plutôt que de contribuer à la pollution et au gaspillage qu’est la chimie, à la compétition stressante de la recherche, qui lui fait perdre tout son sens («publish or perish»), à l’arnaque qu’est l’industrie pharmaceutique, et le « progrès » qu’amène la science dans notre monde... (un exemple parmi tant d'autres, mais un BIEN documenté: The World According to Monsanto) ...participer au développement international, quelle idée... ça fait juste depui ma 2e année à l'uni que j’y pense.

Quand même, y’a pire que de se rendre compte qu’on aime plus ce qu’on fait, et c’est d'être incapable de trouver ce qui nous rend heureux. J’me rendrai pas là de ci-tôt! Et si une couple d’autres levers de soleil comme celui-là peuvent me faire traverser les exams, le stage et la thèse, je vais tourner la page de ce chapitre, ou plutôt fermer le couvert de ce volume (c’est long pareil une vie!), et passer à un autre, avec un sourire de satisfaction et des papillons d’anticipation...
Checkez'moi ben aller, mon oeuf est pas encore cuit dur! ...je sais pas ce que ca veut dire, mais je suis certaine que vous pouvez trouver une signification ben songee a cette phrase...

dimanche 15 février 2009

Resto França & Bar à Salsa

Le samedi, 14 février 2009


Une autre grâce matinée au réveil ensoleillé, einh? Quoi? Il fait SOLEIL??? Hourra! On sort, Pilar et moi (elle part pour 2 semaines aux UK demain...) pour aller gratter la guitare dans le parc Montsouris et se laisser chatouiller par les rayons de soleil. On s’est assis dans l’herbe, ignorant les petites pancartes «Pelouse au repos». 5 minutes plus tard, une gardienne du parc nous a fait sortir. Grmbgrbl. Y faisait a-frette pareil, et les nuages sont venus nous faire chier un peu, mais ç’a quand même activé ma chlorophylle un peu... mes photosystèmes ont bien hâte à l’été!


En soirée, il fallait fêter la dernière journée de travail de Sarah! La pauvre est passée au travers d'épisodes pas jolis avec sa patronne *ahem-grossetorche-hem*. J’ai rencontré ses collègues de travail, super sympas! On a soupé dans le Saint-Michel, qui était bondé de touristes et amoureux. On a trouvé un resto de cuisine française traditionnelle (un parmi tant d'autres) très touristiques mais aux prix raisonnables. Et surtout, ça coûte pas cher quand Florent, un collègue de Sarah, insiste pour payer la moitié de l'addition! Merci Florent!


Puis, on s’est enlignés vers un bar à salsa La Peña où 4 autres potes du boulot nous ont rejoints (on les a attendu dans le froid pendant une éternité... alors qu'ils étaient déjà à l’intérieur...). Décor style grotte, vestiaire ben trop cher (2€ PAR ITEM), bonne aération considérant qu’on était crampés dans un dongeon, et j’ai dansé avec deux mecs. L’un savait danser. L’autre laissait à désirer. En fait, ça manquait un peu de mâles dans la salle pour faire danser le surplus de femmes, mais on s’est bien amusés!

Salon de Bonaparte & Bouffe pour quatre

Le vendredi, 13 février 2009

« Demain matin, je me lève TÔT pour me mettre à l’étude et rattrapper le slackage des... 5 dernières semaines... » Yah. Facile à dire, mais pas évident quand on a placoté avec Caro jusqu’aux petites heures du matin... elle partait pour 2 semaines! Fallait bien profiter des dernières heures avec elle, lui copier un peu de musique (2 gig?) et pratiquer la guit une dernière fois... Donc! Ma date avec Pilar pour aller au Louvre, 18h vendredi soir, est arrivée ben vite! Ma chimie n’a pas été sortie longtemps du sac...

L’entrée au Louvre est gratuite pour les moins de 26 ans tous les vendredi soirs! Bientôt, (début avril je crois) TOUS les musées seront gratuits en TOUT LE TEMPS pour les moins de 26 ans. Niiice!

Donc comme 2e visite : les appartements de Napoléon III (en 1ère visite, j’ai fait le tour des Peintures françaises XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles). En traversant les multiples salles à dîner, petite salle à dîner, salle de thé... toutes ces salles aux grandes fenêtres drapées de rideaux de velours rouge et bordées de détails dorés, aux plafonds dignes de la chapelle Sixtine d’où pendent d’énormes lustres de cristal, aux sculptures d’or ou de marbre... Pilar et moi ne pouvions s’empêcher de chanter la tune de Chicago «They had it coming! They had it coming! They had it coming all aloooong! 1789.

Je suis incapable de placer les thumbnails un à côté de l'autre parce que, je sais pas. Parce aue je suis incompétante avec blogspot. Pourtant, ça se faisiait dans le passé... en tk! Ouvrew les photos fullsize, ça en vaut la peine!


Mais malgré tout ce luxe ridicule et cette abondance inacceptable, c’est incroyable lorsqu’on s’arrête pour s’imaginer des membres de la famille royale se pavanant de salle en salle dans leurs étoffes et bijoux... comme nous marchons sur le même sol, entre les mêmes murs... Mais sans les étoffes et bijoux. Plutôt avec des vieux converse rouges et une caméra digitale.

Il y avait aussi ce soir-là, une évènement « nocturne exceptionnelle » dans le Louvre: Stèles. Performances chorégraphiques de quatre danseurs et un saxophoniste dans les salles des Antiquités orientales. Même si je ne que rarement inspirée par, la danse moderne, c’était particulièrement impressionnant, et très théâtral.




De retour à la Fundación Argentina, j’avais du chou-fleur en quantités industrielles et des patates à passer. On s’est fait une montagne de patates, pâtes et chou-fleur couverts d’une béchamel fromagée... euh, YUM? Puis, on est partie sur un rant contre le capitalisme et on a décidé de regarder The World According to Monsanto. Comme mon internet ne fonctionne plus sur mon ordi (au secour! Louis! Mon ordi est malade! Je t’assure que j’ai rien fait!) on a regardé ça sur l’ordi d’Andy, qu’elle m’a laissé en partant pour l’Italie. À moitié chemin, on dormait ou presque... ah ben kin! Y’est 3h!

Mariachi & Sushi

Le lundi, 9 février 2009

Lundi. Pour moi c’est mon troisième jour de la fin de semaine. Parfait pour pratiquer les quatre accords que Caro m’a appris à la guitare! Eh oui, j’ai enfin pris mon courage à deux mains pour me mettre à apprendre la guit. C’est toujours plus facile de se faire enseigner de quoi par des nouvelles connaissances que par... bah, chépa... ton PÈRE... ou ta SOEUR... etc. C’est inexplicable!

Je sais, je sais, c’est mon plus grand défaut! mon orgeuil m’empêche de me lancer dans des activités auxquelles je suis poche, exemple : les sports! Mais tsé... pour la guit comme le karaté comme la chimie comme le tricot, faut commencer quelque part! Et je peux fièrement dire que j’apprends très vite, oui oui! Ma prof (Master Caro) l’a dit donc c’est vrai!

En soirée, fallait fêter le départ de Andréa (pour l’Italie, 2 semaines), Caro (Espagne, 2 semaines) et Pilar (UK, 2 semaines). Donc, après DEUX méga épiceries, l’une au Champion, épicerie ordinaire, l’autre dans le Chinatown parisien (gé-nial), la chef cuisinière – moi – nous a patenté un souper à l’orientale. Soupe mi-miso mi-pho, et des bouchées de sushi californien pour toutes! Et du vin. Bien sûr. Fallait les impressioner, elles n’avaient jamais goûté au sushi! On s’est limité à la goberge comme «fruit de mer». Pas que je ne fais pas confiance aux poissonneries du Chinatown là, pas du tout. C’est juste que... ben je ne leur fais pas confiance quoi.

C’était suuuuuucculent. Ensuite, on a placoté très tard (trop tard). Mardi aussi. Et mercredi aussi je crois. Sans oublier bien sur jeudi soir : comme Caro devait se lever très très tôt, ça ne valait pas tellement la peine pour elle d’aller se coucher et risquer de manquer son vol! :P

lundi 9 février 2009

Samedi, ça me dit!

Le samedi, 7 février 2009

Ça me dit d’aller bruncher avec Carolina au Marché des enfants rouges! Pourquoi le nom? Yel sait pas. Mais c’est un chouette marché qui vend de tout avec des espaces pour s'assoir et bouffer un kebap. On a marché sous les gros flocons de neige mouillée pour aller rejoindre trois amies de Caro : toutes trois sont Canadiennes! Et oui, on avait toutes froid. Elles avaient des histoires assez flyées à raconter, belle rencontre!

Ensuite, visite rituelle (pour les 3 Canadiennes) du minuscule magasin de «FOTOS» près du Marché des enfants rouges. On y vend des photos originales, datant d’il y a aussi longtemps que l'invention de l’appareil photo. De toutes les grandeurs (surtout petites), de tous les thèmes, on fouillait à travers des tiroirs pleins de ces bouts de papier jaunis pour se dénicher un morceau d’une vie de quelqu’un d’autre... mignon comme endroit! Et un vendeur irrésistible... ces YEUX, ce regard perçant, woah...

On est rentrées toutes grelottantes à cause du froid cru de l’hiver parisien : ça mérite un bon maté chaud... et ça me dirait de me faire trimer la couenne par Carolina! Bienvenue au salon Chez Caro, avec DJ Pilar au laptop pour détendre l’atmosphère... deux heures plus tard («Je t’avais pas dit que j’avais les cheveux épais, Caro?»), j’ai l’air d’un joli petit garçon et le plancher a l’air d’un tapis brun épais.

AVANT





APRÈS


En soirée, on a rencontré des amis de travail de Carolina au bar UFO. Mis à part le bouncer bête comme ses pieds qui nous chhhchait à tous les deux mots, c’était un bar très acceuillant : musique de tous genres, prix raisonnables, décors un peu garage... et de la bonne compagnie!

Pour rentrer, j’ai pris un bus Noctilien pour la première fois, avec Lucia (amie de Caro) : flaque de gerbe à droit, une troupe d’amis bourrés à gauche. Ça me rappelait l’OC Transpo à 2h du mat!

mercredi 4 février 2009

Pizza Revuelta

Quelques photos de la parade du Nouvel an Chinois...



J’y ai rencontré une toute nouvelle panoplie de gens de la CitéU via une liste d’envoi nommée «the frisbee list» (merci Anna!), une liste parmi tant d’autre qui me permet d’être au courant d’activités de TOUT genre sans même lever le ptit doigt!


On a cherché un resto dans le Chinatown qui n’étais pas plein à craquer, et on a fini dans petit un resto de Phó (soupe vietnamienne, yum!), pour se réchauffer avec les nouveaux amis. J’ai ensuite rejoint Andrea et Carolina à la Cité de l’Architecture après cent mille détours dans les métros et RERs. Elles étaient épuisées alors on a déambulé lentement en placotant. Next stop : l’Arc de Triomphe. S’il n’avait pas fait si froid et que je n’avais pas surestimé le climat Parisien (encore...), je serais restée en haut toute la nuit!


Vue d'en haut de l'Arc de Triomphe


Au retour, on a dégusté de la Pizza Revuelta ensemble... MON invention! Je m’explique : quand on fait cuire de quoi au four là, lire les instruction sua boîte ça prend quoi, 2 minutes? Oui, ça en vaut la peine. Donc je n’ai PAS lu les instructions et j’ai placé ma magnifique pizza (vraiment un chef-d’oeuvre comestible, j’en bavais), DIRECTEMENT sur la grille... Et elle s’est mise à couler lentement entre les barreaux de la grille du four. Pas de panique! On a récolté les motons de pâtes et de toppings sur une plaque à biscuit, on a bien mélangé et applati les morceaux rescapés, et on a remis le tout au four.

Ce fut un méchant festin.


lundi 2 février 2009

À Saint-Élie-de-Caxton...


Le vendredi, 30 janvier 2009


Vendredi soir, on est sortis. Pour moi, sortir veut pas dire «monter en ville» ici mais bien «sortir du centre». Oui oui, on a pris le RER B juuuusqu’à Fontenay-Aux-Roses... pour aller explorer les ruelles rustiques des banlieues de Paris? Eh non, pour aller voir un raconteur Québecois en spectacle : Fred Pellerin.

Fred nous a enchanté avec les légendes de son p’tit village, Saint-Élie-de-Caxton, et ses habitants authentiques : la belle Lurette, Toussaint le bar man, Méo le coiffeur, la sorcière (La Stroupe)... mais... ses JEUX de MOTS messieurs dames! Incomparables. Du Pérusse au cube, mais live, comme ça, il nous a tordu des phrases de façon hilarante, et inventé des expressions ridicules sur le spot toute la soirée. Un vrai acrobate de la langue française... ou du moins, de la langue Franco-Canadienne, parce que je suis PAS trop convaincue que nos namis les Français ont tout pigé. Et ce, même si j’ai senti que le conteur se retenait un peu à cause de sa crowd zeuropéenne... d’après moi, il est bien capable d'en beurrer plus épais côté accent et côté vocabulaire. Faut croire que j’ai pas le choix de retourner le voir en show... mais chenous cette fois!

Ça faisait longtemps que j’avais pas ris comme ça... pourtant, il a quand même réussit à garder un bel équilibre entre les dicours et chansons plus profondes, plus mystiques, et les descriptions cocasses des gens et lieux de Saint-Élie.

Je vous en réciterais des petits bouttes, mais comme j’ai pas pris de notes... raison de plus pour retourner le voir! Merci Fred, ça m’a fait du bien aux oreilles, et à la fierté Franco-Canadienne!