lundi 25 mai 2009

J'ai les bobettes qui collent...

Aujourd’hui, j’ai découvert une autre caractéristique préhistorique de nos merveilleux labos de chimie à Jussieu.

Après les hottes bois (ou plutôt LA hotte en bois, soit une seule par lab)…
Après les comptoirs en tuiles…

…viennent les journées à 30 degrés Celsius sans climatisation.

Ceci dit, je n’avais jamais vu un réfrigérant condenser plus efficacement de l’extérieur que de l’intérieur. Oui messieurs dames, l’humidité de l’air coulait en grosses perles le long de la colonne de verre pour dégoûter dans mon bain d’huile, bravo. Tout le monde avait envie d’être tout nu sous son sarreau, et les plus moumounes allaient se terrer dans la salle RMN (seule salle où la température et la pression de l’air sont régulées). J’avoue qu’avec un temps pareil, on est allés luncher au bord de la Seine. À l'ombre. Mais! si ça montait jusqu’à 35, alors quoi? On pourrait plus utiliser les solvants volatiles? Éther? Pentane? On aurait de la flotte (H2O) qui se retrouverait dans tous nos produits? ...congé pour tous? :D

Pas que ce soit nécessaire des congés supplémentaires, ah ça non. Car en France, il y a une journée fériée par semaine! Ok ok... exaaage, le mois de mai était une exception à la règle. Mais ça vaut la peine de partager avec vous :

Le vendredi, 1er mai = fête du travail, congé.
Le vendredi, 8 mai = journée fériée pour je sais pu quelle occasion.
Le jeudi, 21 mai = Jour de l’ascension (que TOUT le monde fête bien sur…).
Et comme c’était un jeudi, personne est venu au lab le vendredi pour se donner un weekend de 4 jours.

Je crois qu’une bonne semaine complète de 5 jours de travail va nous faire du bien! Ah bah dis-donc… lundi prochain est une journée fériée!

Voici un aperçu de comment j’ai profité de mon weekend à 4 jours :

Le mercredi, 20 mai: pique-nique nocturne pour fêter (pleurer) le départ de La Pichu, qui rentrait le lendemain en soirée. On a BIEN mangé et BIEN bu jusqu’à ce que les petits oiseaux du matin nous remplace.

Le jeudi, 21 mai : Grasse matinée, suivit d’un aprèm de baggages, placotage, flânage, mangeage, et guitarage, et morfondage intérieur à cause du départ imminent de Pichu, même si je ne laissais rien paraître. Longue (et LOURDE) marche jusqu’à Denfert-Rochereau où madame Pilar Escalante prenait l’Orly bus, direction aréroport Orly (juste pour réaliser 10 minutes plus tard que le bus faisait un arrêt à la Cité U, duh…). On est bien sur montées avec elle pour profiter de nos dernières minutes ensemble. Et maman Pichu, qui n’a point versé de larmes en nous disant adieu, nous a écrit par après qu’elle a pleurée toute seule dans le noir de l’avion... Pichu Cœur-de-pierre a des sentiments après tout! En soirée, partay d'anniversaire de Sergio! Du monde de partout, de la bouffe et du vin pour tous, mais je ne suis pas restée tard.

Le vendredi, 22 mai : Oui, j’ai travaillé sur ma *insérer juron au choix ici* de thèse pendant la majorité de la journée. Une heure de guitare bien méritée dans le parc Montsouris avec Caro, puis, le moment tant attendu est venu de regarder le dvd ONCE avec Caro! C’était mon cadeau de fêtes des chickounes argentines à moi! :D

Le samedi, 23 mai : jogging, rédaction de thèse, chasse aux amis pour remplacer Alicia, une canadienne qui devait venir en tant que « ma date » au bal chic de la Maison du Canada, mais qui décidé qu’elle était trop débordée pour venir… hm, pourquoi pas inviter Enrique, le Chilien que j’ai rencontré à la fête de la Cité! Dès 18h, on sort les talons hauts, les robes et le mascara. Et attention tous et toutes, après plus d’un an au naturel, j’ai rasé ma fourrure de jambes et mes touffes de d’ssous d’bras. C’est un grand jour! On fêtera ça dans un an.

Après le petit verre de champagne, le succulent buffet (qui a dépassé toutes attentes d’ailleurs), et un petit show de Dave, Noémie et J-F (résidents de la MEC), on enlève ça ces sandales meurtrières là, et on danse! Côté musique, on se serait cru dans un partay de mariage : QUE des classiques de toutes les époques! Parsemé d’un peu de latino et un peu de techno. Quant au show d'boucane et aux lasers psychédéliques, il manquait juste les rollers-blades et on était dans une roulathèque disco. Le clou de la soirée était sans aucun doute les moves du tonnerre de Phil. Imbattable. Ce fut une soirée mémorable et bien arrosée, et c’est vers 5h am qu’on est rentrés avec des ampoules sous des pieds croûtés de noirs.

Le dimanche, 24 mai : Même si j’avais voulu, ma tête ne m’aurait pas permis de travailler sur ma thèse ce jour là… Un gros brunch gras et salé était de mise, alors Caro et moi sommes allées au CROUS près de Port-Royal, un restaurant étudiant qui sert des brunch à 2.85 euros chaque dimanche matin. Délicieux et dégeulasse. Avec 10 livres en plus et des ceintures bien tendues, on est passées rapidement au marché frais de Place d’Italie, où j’ai eu une méga deal de 1 kilos d’épinards à 1 euro parce que les kiosques fermaient. Il faisait si chaud qu’on a même pas réussi à atteindre la Cité U, ya fallu prendre une pause… dans le Parc Montsouris. :D Puis le devoir nous appelait, hélas, il fallait aller rejoindre des potes … dans le Parc de la Cité U. :D Mais avec la guitare et le shisha cette fois. Exigeant comme journée!

On nous a invité se joindre à un semblant de BBQ pour finir les restants de bouffe et de vin du bal de la veille. Je me suis rendue à la MEC avec mes patates, légumes et viande, pour me rendre compte en arrivant qu’il avait pu de charbon, pu de bouffe, et pu de vin. Et pu vraiment de monde non plus, parce qu’ils sont rentrés comme je mettais mes patates au four… Ratée, mais franchement ratée cette soirée. Bah, j’avais besoin d’un dodo tôt après ce weekend si… productif… dépendant du point de vue…

dimanche 10 mai 2009

Donde esta la playa!!

Le dimanche, 3 mai 2009

Au matin, toute la famille semble dormir (quoiqu’on entend une voix chantant dans une chambre…), donc on s’éclipse silencieusement en laissant une note de GROS merci sur la table de la cuisine. C’est en étant resté un peu plus loin que le centre qu’on voit d’autres couleurs de Marseille : ville plutôt pauvre après tout.

"Y'a ti un chemin pour se rendre en haut?" "Chépa, on va voir!"

Dimanche, faut aller à la messe ! Donc Notre-Dame de la Garde it is ! On prend des détours par le quartier juif, puis par des ruelles de pierres aux maisons couleurs pâles et chaudes, d’où flottent quelques morceaux de vêtement. En montant la colline menant à la basilique, on entend parfois des conversations animées par les fenêtres ouvertes, mais on y comprend rien à cause de l’accent Marseillais. On visite la crypte, et la basilique…


L’architecture de la basilique n’a RIEN à voir avec tout ce que j’ai vu à date en europe… quoique ça me rappelle un peu l’Espagne. Eh, influence Méditerranéenne peut-être ? Elle a été rénovée entre 2001-2008, comme elle avait subit de l’érosion et avait été très mal restauré après la guerre. Dans l’escalier montant de la crypte à la basilique, on y voit même des photos encadrées des rénos, où des jeunes de la ville ont participé aux travaux. Ces jeunes peuvent maintenant dire J’AI posé ce petit carré de mosaïque, oh yeahh…

Et l’intérieur, wah… on croirait qu’il y a eu un sondage dans la communauté où tous et chacun ont donné une suggestion, et toutes les suggestions ont été prises. Tu veux du rose ? des vitraux arc-en-ciel ? kin, en vla. Des tableaux de bateaux ? ronds, carrés ? done. Des étoiles ? vignes ? brillants ? mosaïques ? plus de bateaux ? done and done.



Session de photo de la ville vue d’en haut, puis en regardant au loin vers la mer, on voit un bout de plage… voilà notre prochaine destination !


Yay! une photo à deux!

Descente à pic dans des jolis quartiers riches et on arrive à un micro plage naturelle, bourrée d’enfants et d’adultes en train de bronzer sur la beau sable. L’eau est frette en titi, mais ça fait du bien. On grignote, dort un peu, une main sur le sac, on prend nos tours pour se baigner, se DOUCHER (w00t!), sécher au soleil à nouveau… la vie quoi ! Heureusement, qu’une dame (aux seins nus) nous a prêté un peu de crème solaire.

Ooooh là là! regardez pas le pneu de fromage français! ...seigneur... parraît que jme vois pas souvent en photo...

On rentre en bus jusqu’au Vieux Port, qu’on avait à peine exploré à ce point.


GROS bateau. Le Marseillais


On trouve, pas loin du port, un genre de place publique bizarre, avec des petits arbres dans des gros pots. De là, un coup d’œil au ciel et on voit un gros nuage de fumée noir au loin… un feu ? On marche un peu dans cette direction, pour tomber sur un vieux bâtiment à l’air ancien. Un paneau devant explique que c’est une des 2 plus vieilles maisons de Marseille. La porte de bois ressemble à l’entrée d’un cachot… hey, on rentre ! Pourquoi pas ! On découvre que c’est des apparts… peux-tu imaginer vivre là-dedans ? nice! On rencontre un Patrick en sortant, yeux bleux pétants avec un gros sac-à-dos, qui nous parle d’un concert génial qu’on devrait aller voir dans un coin sympa (qui était en fait, près de Place Julien !).
Des banzaï géants...Et de la fumée noir...Nous ont guidés vers deux curieuses rencontres!
(on voit ici des plantes poussant sur des marches de la ville en béton, venant de graines semées par Patrick et ses potes)

On rentre direct dans les conversations de philosophie de la vie en marchant, monsieur Patrick connaît à peu près TOUT le monde qu’il croise dans les rues de Marseille. On arrive en l’endroit du concert, trop tard. Shit. This calls for un kebap de consolation ! :D On rejoint un de ses potes Pascal, un p’tit comique qui avait un gros rapport à terminer pour le lendemain (pfff, right) pour prendre une bière ou deux. Deux personnes TRÈS intéressantes, hors de l'ordinaire, accueillantes et qui se laissent stresser par rien, idées flyées, opinions forts mais pas imposés… mais la nuit est tombée, je cogne des clous, et on doit rentrer chez le couchsurfer si on veut dormir un peu… surtout que le lendemain, c’est debout à 5h30am pour prendre le train de Paris à 6h28 !

Callanques et prophètes

Le samedi matin, 2 mai 2009
(après une nuit blanche à Toulouse et sur la route...)

First things first. LA MER!!! Mais pour y aller jusqu’au bout, on va pas à la plage, nanon. On va explorer le massif des Calanques de Marseille, plus particulièrement les calanques de Sugiton. Excursion de une heure dans des sentiers rocailleux avec des PAS bons souliers, et pas de crème solaire (je vois maman faire non de la tête… c’est ça un voyage improvisé! / mal préparé…), c’est dur sur les talons et sur le front.

Mais lorsqu’on atteint, à mi-chemin, le belvédère à la pointe d’un gros rocher, j’oublie mes pieds… je crois voir devant moi les escaliers du paradis… le cœur battant un solo de drum, on monte jusqu’au point de vue, chaque pas nous menant vers un panorama plus fantastique. Une vue à 360 degrés (and then some) sur les Calanques, la mer bleu nous reflétant un soleil pétillant au visage… les énormes falaises de calcaire blanc décorées de strates où viennent s’écraser les vagues… les baies turquoises parsemées de petits triangles blancs…

La vue du belvédère de Sugiton. Cette photo ne porte pas justice à la grandeur, la beauté, la profondeur, la distance, la splendeur, le vent, le soleil... waaahhhh.....
C'est laitte hein?

On se rappelle qu’il faut respirer, et on retourne sur le sentier principal vers une méchante descente (plaisante à remonter…). Nos genoux tremblants dans l’élan de la pente raide nous mènent à un lagon, oui oui, un lagon turquoise entre des rochers couleur craie, fissurés. Ç’aurait été féérique sans les autres centaines de touristes. Bah, ça l’était quand même ! On s’est submergée dans l’eau salée GLACIALE. Pas tellement le choix quand tu piques une débarque sur les grosses roches glissantes d’algues…w00t jusqu’au coup ! (faaaaaaachkishiznggudugu… frette.) Un ti peu contre son gré mais bon. On s’est ensuite prélassées au soleil sur un petit coin de roches qu’on a pu trouver entre les touristes.

Le lagon bleu...

Une sieste d’une heure ou deux (bien méritée) plus tard, il faut remonter ça, ek TRÈS PEU d’eau dans les bouteilles. Et le concept de ne PAS pouvoir boire d’une si grande étendue d’eau m’étant encore étrangère, je compris soudain la torture que ce serait de « mourir de soif au milieu de l’océan » comme dans la tune de Richard Séguin. Donc on monte, et on remonte, la bousse chèsse, la goutte au bout du nez, et les quads en feu, prenant des petites pauses pour contempler les grimpeurs qui escaladent courageusement les falaises (et pour reprendre notre souffle). Vivement l’air climatisé dans le bus nous ramenant au Vieux Port !
Vue d'une petite ruelle descendant de Place Julien.
On découvre un joli coin pas touristique du tout (grâce aux conseils d’un type au café internet, marci!). Place Julien, bien feuillue d’arbres longeant les rues, et bordée de terrasses, où des amis, des familles, des couples prennent un verre ou un souper… on passe au Cocci Market pour acheter de quoi pique-niquer, car on s’enligne vers la Plage des Prophètes ! En attendant le bus, on a une grande conversation avec un gros Marseillais qui vendait des bonbons au Vieux Port. Sympa le vieux! J’ai justement eu un coup de vieux en arrivant là quand j’ai réalisé qu’on étaient entourées de plus de 200 lycéens, plusieurs buvant sûrement pour les premières fois. Mais! La musique n’a pas d’âge ! Alors on s’est intégrées dans des petits groupes, pour jaser, jouer de la guit, taper sur des djembe... puis, le son d’une basse électrique venant du plein centre de la plage vient faire vibrer les bières et les cages thoraciques. Est-ce possible qu’ils aient pluggé l’ampli à une génératrice au gaz ? eh ouais ! Un méga jam s’ensuit et on danse nus pieds dans le sable.

Jam de percussions... quelles qu'elles soient.

La lune descend tranquillement sur la mer, et devient non seulement énorme, mais une curieuse teinte rouge-orange foncé… bizaaaaarre ! Zut, Andy a les photos. Comme on est presque les derniers sur la plage et que la musique est un peu morte, notre couchsurfer, Raphaël nous ramène (après s'être assuré que Marine était pas trop saoule sur son vélo plein de sable pour rentrer à la maison...), nous et quelques amis en voiture, dont la porte du conducteur tient avec un foulard. 4e étage d’un bloc appart en périphérique de Marseille, et un vrai matelas n’a jamais été aussi attirant qu’après une nuit à Toulouse, un presque somme en voiture, et une journée aux Calanques…

mercredi 6 mai 2009

Semaine Pré-Allemagne en fast forward

Permettez moi de retourner en arrière!


Le mardi, 7 avril 2009 : visite de « Broken Back Carla » pour souper. La pauvre avait des méchants nerfs pognés dans l'dos. Madame la cook était même pas dans un état pour critiquer la bouffe! Qu'elle a bien aimé d'ailleurs: méga soupe family size aux morceaux de saucisse. Elle m'a donné un 4 sur 10 sur la présentation... mais un 8 sur 10 pour le goût!

Le mercredi, 8 avril 2009 : cinémathèque pour la fête de Carolina, on regarde le fim «Le lieu du crime» avec Catherine Deneuve (ben sûr) et un bel évadé de prison (dont je ne me souviens le nom) que Pichu aurait bien embrassé s’il était là en chaire et en os. Et mal rasé. Elle a même cru bon nous mimer la scène d’amour qui se serait ensuivi (?) en embrassant sauvagement son fauteuil de cinéma... au grand bonheur du vieux monsieur qui était debout derrière. Est-ce qu'on a rit ou quoi?

Le jeudi, 9 avril 2009 : Soirée avec des profs quoi ! Les deux profs responsables de mon merveilleux échange à l'UPMC ont invité les anciens, présents et futurs participants à prendre une p’tite frette et un repas su leur bras, dans le coin de la rue Mouffetard. À nous se joint aussi Keith Fagnou, un prof invité de l’U d’O, en visite depuis un mois, et qui repartait le lendemain. Conversations animées allant de la chimie, aux différences culturelles et de la langue, aux films récemment sortis au cinéma… BELLE soirée ! Et je suis quand même rentrée à temps pour les empanadas qu'Andy cuisinait pour sa collègue enseignante ! Un peu de guitare pour bercer l’estomac, et merci bonsoir.

Le vendredi, 10 mai 2009 : Mes chickounes argentines sont en plein déménagement : non seulement elles préparent leurs bagages pour 2 semaines de voyages, mais elles doivent vider leur chambre, car à leur retour… c’est pour de bon qu’elles font leurs sacs. :( Ceci veut dire que ma chambre devient un entrepôt pour TOUT ce qu’elles n’apportent pas en Allemagne. Donc c'est le bordel dans ma chambre alors qu'elles font frénétiquement leurs valises. Caro, épuisée, est tombée endormie dans ma chambre... donc à 5h du mat, *RING RING !* debout cocotte! Le train pour Köln t’attend ! Bisous bisous aux trois demoiselles, et schlonk, back to bed...

Le samedi, 11 mai 2009 : jogging, recherche sur le web pour un sujet pour mon projet de 12-18 pages à remettre le 15 mars… oui oui, le 15 mars. (j’ai demandé une extension car c’était pendant mes examens ça… j’ambitionne peut-être un peu…). Aucun sujet intéressant trouvé, this calls for une session de procrastination au soleil, suivi d'un double souper avec Sergio et une grosse Leffe brune…

Le dimanche, 12 mai 2009 : Joyeuse Pâques! Ma première visite au marché frais rue Mouffetard me laisse pépée et cassée. En plus des petites amplettes pour le BBQ de la MEC, j'ai spotté un groupe de trois beaux jeunes hommes qui jouaient de la musique dans le style de la Rue Két. Et comme c’est teeeeellement important d’encourager les artistes locaux… ben j’ai sorti un gros bill de 10 euros et j'ai acheté leur album : Les ongles noirs !
es ongles noirs

À mon retour, une Sarah (amie rencontrée à Bruxelles 2 ans passés) au p'tit coeur brisé s'est invitée à arriver un peu à l'avance pour le BBQ. Mamzelle avait en avait eu assez de quelques heures en tête à tête avec sa peine d'amour. Un p'tit Québecois sympa a quand même su la distraire au BBQ, et j'ai rencontré du monde pas mal cool. J'ai même commencé à dreader un Philippe au cheveux long, et j'ai fait des brochettes de légumes, sans brochettes (des branches d'arbre? ça fait l'affaire...).

Le lundi, 13 mai 2009 : recherche en chimie (bleh...), recherche de couchsurfing hosts (yay!), jogging, lunch avec la jolie Sarah, lavage, guit toute seule au soleil, souper avec des voisins... la journée de congé idéale, quoi!

Le mardi/mercredi 14/15 mai 2009 : Deux journées pas trop busy au lab me permet de commencer (oui, commencer) mon projet à remettre 2 mois passés. C'est plutôt mort au labo comme plusieurs sont déjà partis en congé. Mes soirées sont passées surtout à faire mes baggages un ti morceau à la fois, comme déjà la tête dans le train vers Berlin...

Le jeudi 16 AVRIL 2009 a.k.a. HAH! JE SUIS PLUS VIEILLE QUE JULIE POUR UNE FOIS! MANGE ÇA! Ça prend Mark qui dit "Happy b-day Catherine!" vers 11h pour que Sab, avec qui je parlais de ma fête et ma soeur depuis plus d'une semaine, fasse "AGH! JOYEUX ANNIF! MERDE!" Hehe. Tu es pardonnée. Tout la journée, je pratique mon Guten tag et Entchuldige, et j'espère finir tôt. 16h, I'm out! Le reste du récit sera pour une autre fois!

lundi 4 mai 2009

Escapade sous le soleil de Marseille

Le vendredi, 1er mai 2009

« Meuh non, Andy, je peux pas partir à Marseille avec toi pour le long weekend… j’ai un projet de 12 pages à remettre deux mois passés… »
« Même si on peut se rendre jusqu’à Toulouse par covoiturage, sans frais? »
« …... attend moi je fais mon sac! »

L’essentiel :
- porte feuille (incluant ma super carte 12-25 qui me donne des rabais de train)
- bikini
- caméra
- les vêtements que j’ai sur le dos

Donc vendredi vers 15h, on embarque dans la voiture de Lionel, avec qui on a communiqué sur un siteweb de covoiturage. Pour nous conduire de Paris à Montauban (6 heures de route), l type demande… zéro euros! Car c’est son travail qui paye le gaz. On insiste, 10 euros, 5 euros, meuh non! Mais si! Et il gagne. Il faut plus de gens comme lui dans l'monde. On prend le train, pour 3,50 euros, de Montauban à Toulouse. On est les seules dans le train!

On arrive à Toulouse, vendredi soir, à l’heure de l’apéro. On a donc… 5 heures pour visiter Toulouse by night! On marche on marche, la ville rose est de toute beauté, même dans le noir. À la Place Saint-Pierre, les pubs, restos et bars bourdonnent de jeunes gens. Eh oui, Toulouse est la deuxième plus grande ville étudiante de la France, après Paris quoi!

Toulouse by night, pont Saint-Pierre... ou en tk, si c'est pas son nom, c'est à côté de Place Saint-Pierre...

On trouve un petit café nommée Le Nain Jaune qui déborde de dreadés et de macramé, et la musique bulgare du groupe Dimitri Nikolov vient nous faire swinger les jambes… alors on entre dans un nuage d’humidité, la senteur de sueur et de rhum à la vanille (spécialité du bar) plein les narines… la clarinette brasse le bassin, l’accordéon fait siffler la foule, et le concert fini trop vite. On converse avec quelques Toulousain(e)s et musiciens, puis, en prenant de grands détours pour voir le plus de Toulouse que possible avec le peu de temps qu’il nous reste, on retourne vers la gare.

Mais pourquoi donc retourner à la gare à 3h30 du mat? Parce que Candice, une jolie petite hôtesse de l’air s’en vient tous ramasser pour nous amener à l’aréoport de Marseille. 4 heures de route à dormir et 15 euros (pas mal!) plus tard, on se réveille sous un soleil Marseillais un peu trop froid à mon goût. Mais par le temps que la navette de l’aéroport nous dépose à la gare de Marseille, on se dénude les aisselles et on se met bien d’accord qu’aujourd’hui, on bronze.

Du haut des grandes marches de la gare, on voit la mer Méditerranée scintillante qui s’étend à perte de vue… la basilique Notre-Dame de la Garde veillant sur les Marseillais et les marins du haut d’une colline… les milliers de toits en terre cuite, couleur rouille sur des murs blancs et sous un ciel bleu pétant… pas un p’tit nuage ouaté en vue! Et tout en bas, le Vieux Port abrite des centaines de voiliers, mâts ballotant à peine dans la brise.


Et on a deux jours à passer au cœur de cette merveille devant nous!

Allemagne - République Tchèque - Autriche

À venir! (j'en skippe un boutte, je sais... mais mes notes du voyage sont... ben... en Grèce. Entre les mains de Pichu.)

V'là un ptit avant-goût de l'Allemagne...

Coucher de soleil sur Berlin, vu d'en haut du Reichstag

samedi 11 avril 2009

Le Montmartre, enfin...

«QUOI?? Ça fait depuis janvier que tu es ici et t’es PAS encore allée dans le Montmartre??? On y va demain soir. Point final.» ...ok!

Suuuuperbe journée à regarder le soleil… à travers la fenêtre du lab, et de ne penser qu’à l’herbe fraîche qui appelle mes foufounes… ET je suis partie tôt du boulot! J’ai fait la rencontre de Jean-Marie dans le bus, un monsieur de 72 ans qui me parlait de sa fille, mariée à un États-Uniens, et de sa mère de 102 ans… Intéressant! Il vivait dans le Montmartre, donc Jean-Marie m’a guidé jusqu’au sommet de la butte, on a visité une des plus vieille églises de Paris, l’Église Saint-Pierre de Montmartre, qui date de du VIIe siècle.

Oui oui, le 7e siècle! Bon ok, elle a été détruite et reconstruite deux ou trois fois dans le dernier millénaire. Mais bon. C't'une vieille barraque. Jean-Marie a fait une petite prière pour sa maman qui ne va pas bien, on s’est dit aurevoir, et je me suis retrouvée devant la Basilique Sacré-Cœur, les yeux grands comme deux œufs et entourée d’une mer de gens.

La Basilique Sacré-coeur, vue de mon p'tit spot dans l'herbe...

J’ai failli être piétinée par les touristes quelques fois. Un soir de semaine en plus! J’ai pas hâte de voir ça un samedi d’été! Un bel égyptien voulait prendre une photo avec moi car il voyageait seul et me trouvait jolie. Suuure! Note : On m’avait dit de me méfier des mecs qui se mettent à te jaser avec un beau sourire et te complimenter en t’attachant un joli bracelet au poignet… avec trois nœuds, pour ensuite te demander de le payer. J’en ai pas vu. Mais j’ai pas cherché non plus. En tk. Caro et Pichu m’ont rejointe dans l’herbe devant le Sacré-Cœur, on a déambulé dans le soleil jusqu’à un parc d’enfant avec des structures de jeux GÉANTES et GÉNIALES que Pichu s’est empressée de monopoliser. Un pique-nique baguette-pâté-fromage était de mise bien sûr.


J'ai touché les seins de Dalida! (ça porte chance...)

Andy nous a rejoint, on a bouffé de la soupe, j’ai eu ma dose de guitare, et mon ketchup (catch up haha) avec Gen.