Après les hottes bois (ou plutôt LA hotte en bois, soit une seule par lab)…
Après les comptoirs en tuiles…
…viennent les journées à 30 degrés Celsius sans climatisation.
Ceci dit, je n’avais jamais vu un réfrigérant condenser plus efficacement de l’extérieur que de l’intérieur. Oui messieurs dames, l’humidité de l’air coulait en grosses perles le long de la colonne de verre pour dégoûter dans mon bain d’huile, bravo. Tout le monde avait envie d’être tout nu sous son sarreau, et les plus moumounes allaient se terrer dans la salle RMN (seule salle où la température et la pression de l’air sont régulées). J’avoue qu’avec un temps pareil, on est allés luncher au bord de la Seine. À l'ombre. Mais! si ça montait jusqu’à 35, alors quoi? On pourrait plus utiliser les solvants volatiles? Éther? Pentane? On aurait de la flotte (H2O) qui se retrouverait dans tous nos produits? ...congé pour tous? :D
Pas que ce soit nécessaire des congés supplémentaires, ah ça non. Car en France, il y a une journée fériée par semaine! Ok ok... exaaage, le mois de mai était une exception à la règle. Mais ça vaut la peine de partager avec vous :
Le vendredi, 1er mai = fête du travail, congé.
Le vendredi, 8 mai = journée fériée pour je sais pu quelle occasion.
Le jeudi, 21 mai = Jour de l’ascension (que TOUT le monde fête bien sur…).
Et comme c’était un jeudi, personne est venu au lab le vendredi pour se donner un weekend de 4 jours.
Je crois qu’une bonne semaine complète de 5 jours de travail va nous faire du bien! Ah bah dis-donc… lundi prochain est une journée fériée!
Voici un aperçu de comment j’ai profité de mon weekend à 4 jours :
Le mercredi, 20 mai: pique-nique nocturne pour fêter (pleurer) le départ de La Pichu, qui rentrait le lendemain en soirée. On a BIEN mangé et BIEN bu jusqu’à ce que les petits oiseaux du matin nous remplace.
Le jeudi, 21 mai : Grasse matinée, suivit d’un aprèm de baggages, placotage, flânage, mangeage, et guitarage, et morfondage intérieur à cause du départ imminent de Pichu, même si je ne laissais rien paraître. Longue (et LOURDE) marche jusqu’à Denfert-Rochereau où madame Pilar Escalante prenait l’Orly bus, direction aréroport Orly (juste pour réaliser 10 minutes plus tard que le bus faisait un arrêt à la Cité U, duh…). On est bien sur montées avec elle pour profiter de nos dernières minutes ensemble. Et maman Pichu, qui n’a point versé de larmes en nous disant adieu, nous a écrit par après qu’elle a pleurée toute seule dans le noir de l’avion... Pichu Cœur-de-pierre a des sentiments après tout! En soirée, partay d'anniversaire de Sergio! Du monde de partout, de la bouffe et du vin pour tous, mais je ne suis pas restée tard.
Le vendredi, 22 mai : Oui, j’ai travaillé sur ma *insérer juron au choix ici* de thèse pendant la majorité de la journée. Une heure de guitare bien méritée dans le parc Montsouris avec Caro, puis, le moment tant attendu est venu de regarder le dvd ONCE avec Caro! C’était mon cadeau de fêtes des chickounes argentines à moi! :D
Le samedi, 23 mai : jogging, rédaction de thèse, chasse aux amis pour remplacer Alicia, une canadienne qui devait venir en tant que « ma date » au bal chic de la Maison du Canada, mais qui décidé qu’elle était trop débordée pour venir… hm, pourquoi pas inviter Enrique, le Chilien que j’ai rencontré à la fête de la Cité! Dès 18h, on sort les talons hauts, les robes et le mascara. Et attention tous et toutes, après plus d’un an au naturel, j’ai rasé ma fourrure de jambes et mes touffes de d’ssous d’bras. C’est un grand jour! On fêtera ça dans un an.
Après le petit verre de champagne, le succulent buffet (qui a dépassé toutes attentes d’ailleurs), et un petit show de Dave, Noémie et J-F (résidents de la MEC), on enlève ça ces sandales meurtrières là, et on danse! Côté musique, on se serait cru dans un partay de mariage : QUE des classiques de toutes les époques! Parsemé d’un peu de latino et un peu de techno. Quant au show d'boucane et aux lasers psychédéliques, il manquait juste les rollers-blades et on était dans une roulathèque disco. Le clou de la soirée était sans aucun doute les moves du tonnerre de Phil. Imbattable. Ce fut une soirée mémorable et bien arrosée, et c’est vers 5h am qu’on est rentrés avec des ampoules sous des pieds croûtés de noirs.
Le dimanche, 24 mai : Même si j’avais voulu, ma tête ne m’aurait pas permis de travailler sur ma thèse ce jour là… Un gros brunch gras et salé était de mise, alors Caro et moi sommes allées au CROUS près de Port-Royal, un restaurant étudiant qui sert des brunch à 2.85 euros chaque dimanche matin. Délicieux et dégeulasse. Avec 10 livres en plus et des ceintures bien tendues, on est passées rapidement au marché frais de Place d’Italie, où j’ai eu une méga deal de 1 kilos d’épinards à 1 euro parce que les kiosques fermaient. Il faisait si chaud qu’on a même pas réussi à atteindre la Cité U, ya fallu prendre une pause… dans le Parc Montsouris. :D Puis le devoir nous appelait, hélas, il fallait aller rejoindre des potes … dans le Parc de la Cité U. :D Mais avec la guitare et le shisha cette fois. Exigeant comme journée!
On nous a invité se joindre à un semblant de BBQ pour finir les restants de bouffe et de vin du bal de la veille. Je me suis rendue à la MEC avec mes patates, légumes et viande, pour me rendre compte en arrivant qu’il avait pu de charbon, pu de bouffe, et pu de vin. Et pu vraiment de monde non plus, parce qu’ils sont rentrés comme je mettais mes patates au four… Ratée, mais franchement ratée cette soirée. Bah, j’avais besoin d’un dodo tôt après ce weekend si… productif… dépendant du point de vue…