samedi 31 janvier 2009

¡Viva La Revolución!

Le jeudi, 29 janvier 2009



Mercredi, c’était la panique. «A-t-on cours demain?» «Les rues seront-elles bloquées partout?» «Est-ce l’apocalypse?» Parce que vous voyez, quand les 8 plus gros syndicats en France se rallient pour faire une GRÈVE GÉNÉRALE NATIONALE et invitent tout le peuple à joindre, tu peux être sur que ça se sait PARTOUT!


En soirée, il y avait une réception de bienvenue pour tout les nouveaux Canadiens de la Maisons des Étudiants Canadiens et ceux brassés ailleurs dans la CitéU. À mi-chemin dans le discours de Mme Louise Richard (zzzzzzz...), je reçois un SMS disant : pas de cours demain! Génial. Ça veut dire que je peux joindre la manif!


La questions ironique : comment se rendre à la manif si les transport en commun sont réduits ou nuls? La réponse : on marche!


Le soleil était au rendez-vous pour la première fois depuis mon arrivée en France, et pour la première fois en 2 mois selon les résidents, ici. On est partis gaiement, Philippe (le cana’ien du 4e), Andrea y Pilar (deux Argentines) et moi, pour rejoindre la "foule en délire" rassemblée à l’école de Sciences Po. Foule en délire, hein Phil? Le point de ralliement étudiant avait été déplacé à... ah ben gadon, Jussieu, MON campus! It’s not grave! Heureusement on a pu en faire un bon bout dans métro, la ligne 10 étant pas trop bloquée.


Philippe, Andrea, Carolina et Pilar
"Shakirahhh!"

LE VRAI point de ralliement, c’était 14h à la BASTILLE. Après une presque crise de clostrophobie dans le métro bombé de monde, on a émergé au coeur d’une mer de gens, pas si révoltés que ça, mais quand même excités. Il y avait des têtes à perte de vue! Des têtes de partout, de toutes les couleurs et de tous âges, des chauves, des toutes petites en poussette... Plusieurs groupes étaient rassemblés soit par syndicat, école ou autre, et ça criait des slogans / chansons de révolutionnaires. D'énormes ballounes d’hélium flottaient très haut, des kiosques à bouffe et drinks s'étaient installés ça et là.

Une petite future Che, pancarte en main...

J'ai pris une photo du sac, mais les 4 manifestants rassemblés dans cette photos étaient, pour être exact, des vieillards, bien ridés et recourbés, et aussi en colères que les autres!


C’était bien beau à voir. Mais après 2 heures d’attente, le beau monde s’impatientait. On s’est mis à marcher plus vite que le troupeau. Blâ-â-âh! Ça sentait le BBQ et la fumée des flares, et plusieurs musiques différentes nous faisaient danser pour combattre le froid. Un camion du CGT roulait lentement et on y vendait bières et mojitos. Trop drôle! Les tambours en avant nous fessaient un rythme très carnavalesque. Bom! Bom! Bom! Même en y allant d’un pas raisonnablement rapide relativement au cortège, le soleil commençait à tomber sur la Place de la République, soit à mi-chemin du trajet officieux, qui terminait à l’Opéra.



La Bastille, et une coupel de personnes là...


Des gens se sont dispersés et, fatigués et un peu déçus par le manque d’organisation (quoique c’est dur d’organiser 300 000 personnes – 80 000 selon la police), on s’est essayés à embarquer dans la ligne 4, direction Cité U, avec succès. C’était quand même une journée satisfaisante! J’en ai appris gros sur la crise économique en France, avec les quinze mille papiers qu’on m’a refilés durant la marche.



Cependant, je n’oserais pas m’essayer à expliquer les multiples revendications des syndicats tellement il y en a. Les slogans revenaient toujours au même thème : C’est aux riches de payer leur crise, pas aux salariés et retraités. Les pertes d’emploi massives / le taux de chômage, ainsi que le besoin de rémunérations assurant un pouvoir d’achat pour tous, sont au coeur des inquiétudes des 2 500 000 manifestants (1 million selon la popo) qui ont défilé partout en France jeudi.



Résumé des revendications : http://www.sud-protectionsociale.org/article.php3?id_article=415

Aperçu des différentes manif du 29/01/09à travers la France :

http://www.sudouest.com/accueil/actualite/article/487494/mil.html?L=0%3Dc194520089%3D24961d1567&cHash=6656c40971

Petit vidéo avec entrevues:

http://www.dailymotion.com/video/x86wj9_paris-manifestation-du-29-janvier-2_news

mercredi 28 janvier 2009

Le marché d'Aligre

Le dimanche, 25 janvier 2009

Quoi de mieux pour combattre un hangover qu’une longue promenade dans un marché frais, où on crie à tue-tête « UN EURO! UN EURO LES BELLES BANANES MADAME MONSIEUR! LES ORANGES LES ORANGES! ON LIQUIDE, ON LIQUIDE! TOUT À UN EURO MADAME! » Ahhhh, flashback Bruxelles et son marché de la Gare du Midi... Mais cette fois, c’était le Marché d’Aligre, pas aussi énorme qu’à Bruxelles, mais aussi violament vivant!

C'est pas moi qui ai pris cette photo, mais ça ressemblait un peu à ça oui!

Les couleurs de milliers de fruits et légumes succulents font l’objet du voyeurisme et des attouchements des passants. Les cris des vendeurs et le bourdonnement de la foule ne réussit pas à bloquer le son du petit groupe de troubadours, ou plutôt, d’un quatuarts de vieux (musiciens retraités j'te gage), qui jouent gaiement "A-Train" dans un coin en faisant danser des ti-pout.

*Eille Papa! Me semble que je te verrais bien faire ça avec une couple de chums de la fanfare sur un coin de rue dans le marché!*

Malheureusement je n’avais pas ma caméra et une dame qui a prit un vidéo et à qui j’ai donné mon courriel n’a pas tenu sa parole... Donc pas de vidéo des musiciens et bambins! J’ai BIEN bourré mon sac et j’ai même fait le tour de la section bric-à-brac, vieilleries et de vêtements seconde main. Watch out, quand l’été va arriver, je vais être BIEN prête avec mes jupes et mes foulards!

lundi 26 janvier 2009

La CitéU grouille!

Le samedi, 24 janvier 2009

Soirée bourrée de partays : un ti-party en bas à la Maison Argentine (pour la fête de 2 filles), un méga party à la Maison de Norvège, un autre MÉGA party à la Maison des provinces de France... et je crois qu’il y en avait un à la Maison du Cambodge aussi...

Et qu’est-ce que je décide de faire? De sortir avec Sergio pour aller voir un concert de Fest-Noz, un petit band qui joue de la musique bretonne à faire danser! ...et on s'est rendu pour rien, parce que le Centre Jean-Houdremont, 11 avenue du Général-Leclerc N’EXSITE PAS! On a marché et remarché la rue de long en large, sans succès.
Donc, à moins qu’il y ait une autre avenue du Général-Leclerc, ou que ce soit un truc à la Harry Potter que j’ai pas compris, l’info du magazine Télérama que j’ai acheté était FAUSSE! I want my 2 euros back...

Mais comme rien ne nous arrête! On s’est acheté une bouteille de vin, on a pilé sur notre orgeuil et on a rejoint la fête à notre Maison Argentine. Encore une fois, on a atteint le couvre-feu, et certains d’entre-nous ont pensé aller faire un tour à la Maison des provinces de Frances... haha, ha. Il y avait une lignée d’une centaine de personnes devant la résidence. On a attendu un peu en ligne dans le froid mais avons du abandonner et aller se coucher...


Un mate le matin...

Je n’ai pas encore décidé si j’aime ça ou non, mais les Argentins m’ont initié à une alternative à la caféine, (que je devrais me rentrer dans le corps par introvéneuse tellement j'en prend...) : la matéine. La yerba mate (ou llex paraguariensis en bon latin) est un arbuste qui pousse surtout au Nord de l’Argentine et au Brézil. Ses feuilles sont séchées et émiettées. On en met une bonne poignée dans une tasse en bois typique munie d’un paille en métal dont l’extrémité du bas est bouchée sauf pour quelques petits trous. On y verse un peu d’eau chaude et *schhhhip!* on sip le tout. Et on refill, et resip...

Pour être bien honnête, ça ressemble un peu à une motte d’herbe broyée, scrapée d’en dessous d’une tondeuse qui aurait été passée dans un champs de vache.

Et ça sent un peu ça : la campagne.


Et ça goûte ça aussi...


Mais, tout comme le sexe, c’est meilleur la deuxième fois! (Bam! Une joke à la papa Séguin).


Home & Maison

Le vendredi, 23 janvier 2009 Après une autre énorme journée de cours, j’avais tellement le cerveau en compote que j’étais dans un état pour regarder un film, c’est tout. Donc je me suis rendue au Cinéma Les sept Parnassiens tout seule et suis allée voir le film français, Home (2008).


À voir la bande-annonce, tu croirais que c’est une comédie familiale légère. Une famille établie au bout d'une autoroute abandonnée depuis environ 15 ans fait enfin face à la complétion de l’autoroute. Même si ça vient tout chambouler leur vie, c’est comique de les voir dealer avec la situation parce que c’est tellement une ptite famille simpliste et on s’attache aux personnages. Après, ça devient fucké... la mère dors pu à cause du bruit mais refuse de déménager, donc elle vire un peu folle. Comme elle a besoin du silence absolu, le père couvre les murs de blocs de béton et ils vivent comme ça pendant des semaines... la mère se réveille de son semi-coma d’épuisement pour trouver un vrai bazar dégeu dans une forteresse de béton, plutôt qu’une maison... elle défonce le mur, ils sortent et marche dans un pré, et c'est la fin.


Ouin.



Pour me changer les idées je suis sortie dans un racoin du 13e arrondissement qu’on appelle la Butte aux cailles avec Mark. On y a trouvé quelques bars, cafés et restos intéressants où l’ambience de fête règne et la bouffe & boisson est pas trop chère. À mon retour, la Maison Argentine, MA Maison, avait enfin pris vie! De l’extérieur, on pouvait voir des lumières psychédélique flasher dans la salle commune. Il y avait une Despedida (fête d'adieu) pour un certain Andres qui partait après quelques années à la CitéU. J’ai joint la fête avec mon vin à 2 euros.

Lorsqu’on a atteint le couvre-feu, certains d’entre nous avons déplacé ce qu’il restait de fêtards vers une chambre et nous avons créé notre propre dance partay...

mardi 20 janvier 2009

Lundi de pluie

Le lundi 19 janvier 2009


Aujourd’hui, je pratique mon français parisien. Pour ce faire, je vous raconte combien j’ai pické up 2 fois cet après-midi :


Règle #1 : faut plugger «du coup», «en fait(e)», et «tu sais» aussi souvent que possible au début des phrases, quel que soit le contexte. Ou en tout cas j’ai pas encore compris ça se limite à quels contextes...


Règle #2 : les «on», «en/an» et «in» sonnent tous pareil ici. Comme un mélange des trois. Exemple : un brin brun branle devient un bren bren brenle, où «en» est un mish-mash de voyelles un peu ambigu.

Règle #3 : «Alors» et «bon», sont utilisés partout.


Règle #4 : «Normalement» et «déjà» veulent pas dire la même affaire PENTOUTE ici. Et non, j’ai pas encore pigé (catché) dans quel contexte je devrais utiliser déjà, mais je pense que normalement remplace «d’habitude» ... (normalement quoi. :P)


Règle #5 : Toute phrase est incomplète sans un «quoi» en suffixe.


Et bien évidement, gars = mec (ou type), cruiser = draguer, crisser-là = larguer... C’est suffisant pour l’instant.



Bon alors je marchais comme ça pas trop loin du centre Pompidou tu sais, et un type sort de nulle part et me dit «mais c’que vous êtes jolie!» et il se met à me parler quoi. Donc du coup, j’ai souri et dit merci, tout en mettant ma main sur ma bourse et en regardant autour pour voir de quel côté un autre mec allait me sauter dessus et m’niquer mon porte-feuille quoi. Alors du coup, après quelques «vous êtes d’ici? vous êtes vraiment jolie!», y me dit «moi je travaille là-bas, si vous avez le temps pour casser la croûte...?». Alors je lui dit du coup que j’avais déjà mangé. Et c’est tout, il est parti quoi! Alors là du coup il m’a laissé bouche-bée han...


Alors ensuite, il se met tomber une pluie torentielle (version parisienne et exag de «y mouille») alors du coup je me réfugie dans une boutique souvenir quoi. Et du coup, un mec qui travaille là me dit d'au travers des tablettes «comme tu as un beau sourire! ah mais VRAIMENT un beau sourire...» et il me fait la passe du «oh mais tu es Québecoise?» (Non câlisse. Je le suis pas.)


C’est pas croyable, en l’espace de di minutes, j’me suis faite draguer par deux mecs différents quoi! En faiTe, le deuxième était mignon en plus... Ah ça arriverait pas à Ottawa en tout cas!


...Ok, j’ai un peu exagéré avec mes «du coup» mais je vous assure que mon amie Sarah en plug au moins 5 par phrase! ça c'est du vra frança!



Fek c’est pas mal ça! En fait c’était une journée de magasinage. Il a plu, fait soleil, plu encore... j’ai juste pogné quelques bonnes photos. Ah et j’ai rempli un sondage dans la rue à propos des saucissons... de la marque Cochonou je crois. N’importe quoi pour le bouffe gratuite, j’vous jure...

En avant de l'Hôtel de Ville, un ti carrousel et un stand à crêpes...


L'Hôtel de ville avec la jolie patinoire en avant (ou grosse flaque d'eau... le monde patine pareil!)

Puis en fin de soirée, on a fait les vieux avec de la tisane dans la chambre à Mauricio. J'ai rencontré sa copine Maleria, et l'autre grand (dont je me souviens pu le nom) qui jouait de la guitar... m'ennuyais ben gros de ma soeur tout à coup...



lundi 19 janvier 2009

River’s King & Time Killing

Le samedi 17 janvier 2009

Journée de gossage: épiceries, lavage, organiser ma shit et passer à travers 50 flyers, ensuite...

Vers 19h, alors que Mark et moi se demandions justement ce qu’on ferait de notre soirée, on trouve un petit rave card carré qui dit : Croisière Erasmus sur la Seine! 17 janvier! 20h : Entrée + Buffet = 10 euros! Départ de la Péniche River’s King à 22h... GO! On s’est arrangé vite fait, avons regardé les directions « à peu près » pour se rendre et sommes partis. Ça aurait été plus wise d’aller sur google maps et trouver l’endroit exact du port de cette maudite péniche... on cherché pendant 1h! Mais! On a vu la tour Eiffel toute illuminée de très près!

Rendus au bateau, il y avait une file pour entrer. Un trio de francais, Maude, Jean et Kevin, nous ont invités à faire semblant d’être « avec eux » (tout groupe de 5 dont un membre fête son anniverssaire en janvier peut recevoir une bouteille de champagne gratuite!). On mangé, bu du champagne (marci!) et jasé avec cette belle tite gang, puis le bateau a décollé et nous sommes montés pour prendre des photos et vidéos.

On a vite commencé à avoir froid, alors quoi de mieux qu’un bouteille de rhum dégeu splitté à cinq pour se réchauffer! Pour dire comme Jean : c’était du vrai « tord boyau » quoi! Mettons que mes boyaux intestinaux se sentaient pas mal rouillés à matin. Le plancher de danse s’est aussi réchauffé, et, à part pour les breaks de cigarette on a dansé sans arrêt! (non mais c’est vraiment un job à temps-plein être fumeur!) Maude a même « scoré » deux fois.


Mark est parti tôt. Quant au trio de Français, disons qu’on avait parlé de prendre le premier métro du matin vers 5h30 comme des supertroopers, mais nos nouveaux amis ont décidé de quitter plus tôt, et sont partis en taxi avant 4h. Fine! C’est votre affaire! Tough partyers eh? :P Comme j’avais pas 40 euros (and then some, cha-ching!) à flusher aux toilettes pour prendre un taxi jusqu’à la Cité U, j’ai tué le temps jusqu’à 5h.


J’ai dansé un peu dans ma bulle, me fouttant d’avoir l’air d’une petite loner... et d’une fille non-accompagnée. Après m’être faite « accostée » une fois de trop, en tant que dernier recours de fin de soirée, j’ai abandonné le plancher de danse et me suis mise à jaser avec quatre français sympas (François, Romain, Jonathan et... eh shit, m’en souviens pu) qui, eux aussi, tuaient le temps.

On a marché jusqu’au métro le plus proche sous la pluie en se plaignant du froid. Eux! Pas moi... moi, je préfère une pluie à 5-10 degrés celsius que du -30! Puis, j’ai attendu le métro avec deux autres Parisiens, dont un Sylvain qui est instantannément tombé amoureux de mon accent et m’a demandée en mariage. Dommage que ça marche pas de même au Canada!


Dodo à 6h30.
Ça arrivera pas trop souvent je crois, j’ai pu l’âge que j’avais à Bruxelles! Eille, 2 ans de plus, ça fait toute la différence!

Patinoire & Repas dans l’noir

Le jeudi 15 janvier 2009


La journée est passé plutôt vite comme tout ce que j’avais en tête c’était : « On s’en va patiner avec les belges asoir! Et je serai pas la plus poche sur la glace! » À mi-chemin dans la cuisson de tites pétates, Mark appelle : on part! Je met tout de côté pour plus tard.


L’Hôtel de ville était toujours aussi scintillant que la semaine passée, comme une foule qui prend des photos à l’ouverture des Olympiques. La grosse tente où l’on louait les patins disait toujours : DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME. La grande patinoire extérieure était occupée par presqu’une centaine de personnes, qui patinaient en rond, les jambes écartées, les bras étirés pour garder l’équilibre, comme des bambins qui apprennent à marcher!! C’était vraiment cute à voir! Quoique, j’ai surement l’aire aussi poche en ski... moi et mon « off-road » involontaire... ein Gen?


Notre petite troupe (belges/luxembourgeois/autres) : Max, Charlie, Tim, Ouafa (aucune idée comment écrire son nom), Deborah, Véronica, Catherine... il m’en manque je crois. Au comptoir de location, j’ai demandé des patins grandeur... shit. Des 10 c’est.... du 40? 41? Et lorsque j’ai voulu payer 5 euros, le type m’a dit « allez va! » avec un sourire et un p’tit clin d’oeil. ...wOK! si t’insistes! :D


Une bande de jeunes, qui avait clairement ben plus de talents que tout le reste du monde sur la glace mis ensemble, s’amusaient à jouer à la tag. La glace était leur terrain de jeu, et les gens, des obstables à contourner. Mais genre, pas de limite de vitesse veut dire qu’ils ont causé une coupel d’accidents. (bravo. *clap. clap.*)


Certains de nos copains ont bien aimé, d’autres un peu moins. Chose certaine, on avait tous les jambes molles et étions bien contents de s’assoir, prendre une bière. Mais seulement après le McDonald. Blerh. C’est drôle quand même combien les McDos ici sont suuuper beaux, vitraux, belles lumières, marbre... un peu plus et ya un lustre au plafond. Et les portions sont nettement plus petites!


On s’est retrouvés dans un pub irlandais parce que la bière y est moins chère. Une dame jouait du jazz à sont piano, et chantait d’une superbe voix un peu poussièreuse. Ouafa avait un travail de 30 pages à écrire en 24h. (Mes sympathies.) Elle fut donc la première à partir. On a tous fait de même, peu à peu.


J’ai fini de cuire mon omelette et mes tites pétates à minuit trente. Yum!


Le vendredi 16 janvier : Souper avec les belges, parce queeee... parce que. Je me suis invitée, bon.

Bioinorgo & Tango

Le mercredi 14 janvier 2009

Non seulement le soleil se lève encore très tard ici (8h), mais en plus il pleuvait. Donc même à 9h, c’était plutôt noir dehors et pas très invitant. Mais bon, j’avais cours comme on dit ici, alors hop! la douche, le café et le métro. On arrive au local 629, bâtiment F, porte fermé, rien ni personne. On cogne, rien. Donc! Soit le cours est annulé ou déplacé, et il semblerait qu’on a pas reçu le mémo.
Heureusement, nous avons trouvé notre sauvetrice, Anne-Lise, rodant autour des labos, et elle nous a réimprimé l’horaire, qui avait bel et bien été modifié.

De retour à la Fondation Argentine, on m’apprend que ce soir se donnent des cours de tango! Un cours dure deux heures, gratos pour les résidents! Mais il faut revenir régulièrement han! Et moi, bof, y aller tout les mercredis... en plus le tango c'est stéréotypiquement macho comme danse, c’est pas pour les féministes... et les talon ah... puis je suis timide, je danse mal et j’y connaissais personne... Donc j’y suis allée! Et je me suis bien amusée! Vous m’y reverrez mercredi prochain c’est sur!

Ça ressemble pas ben ben à ça le tango quand tu commences à zéro...

En fait j’y connaissais au moins une personne, mon voisin Sergio (39 ans?). On changeait de partenaire à chaque petit bout de danse, mais j’avoue qu’on faisait une bonne équipe nous deux!

J’ai modifié ma routine un peu afin de croiser plus de gens dans la cuisine. À mon retour des cours, je prend un mini-repas. Puis, le vrai souper c’est 22h au plus tôt. Ce soir j’ai rencontré Mauricio. Demain, ce sera quelqu’un d’autre!


mercredi 14 janvier 2009

Mardi : Et c’est parti...

Le mardi 13 janvier 2009


Voici ce qui m’attend pour les 6 prochaines semaines, du mardi au vendredi :


Des cours intenses de 8h45 à 18h, avec une heure de break pour le dîner et 15 minutes entre les cours.


Et c’est vraiment 15 maximum, parce que les profs ambitionnent un peu... eille, c’est bien beau la passion pour la chimie là, vraiment, j’admire ça, mais quelqu’un qui dépasse son temps, prof ou pas, je trouve que ça manque de respect. Le soleil est même pas levé qu’on est assis sur notre cul à écouter parler des gens qui aiment s’entendre, et on en sort pas avant que le soleil se soit recouché! On mérite ce petit break de 15 minutes pour courrir en bas se caler un mini café espresso de la machine! Mon vol d’avion était plus plaisant, et j’y ai moins dormi qu’aujourd’hui! Première journée! Si c’est ça l’éducation, ça y’est, je deviens gitane...


Bon bon bon, je sais j’exagère... mais faut rendre ce blogue un peu plus dramatique et chialer comme une bonne parisienne! :P


Je vous emmerde pas avec les sujets de cours, mais disons que le pire est à venir. Demain, on attaque la bioINorganique. w00t! J’espère qu’on va commencer yinkuntipeu plus lentement qu’aujourd’hui, parce que ça roulait yinkuntipeu trop vite... après plus de deux ans à étudier à temps partiel, mon cerveau est une comme une zone scolaire. Il faut ralentir un peu. Et je crois qu’il a rétréci aussi, parce que je suis saturée d’informatinon pas mal plus vite qu’avant!


En tout cas, il me manque clairement quelques bases dans la majorité des sujets, parce que les français ont pas de problème eux. C’est que, vous voyez, je prend des cours de masters ici! Ce qu’ils appellent la « licence » et qu’on appelle le « bac », ça dur trois ans ici. Donc! Étaient en 4e année du bac au Canada (5e à temps partiel disons...), je suis au niveau « masters 1 » pour eux. Pourtant, mes cours seront crédités comme des cours sous-gradués. Bonheur.


Mais le grand bonheur, c’est l’heure de pointe dans le transport en commun pour revenir du campus. Vous avez entendu l’histoire du bonhomme qui a été piétiné à mort dans un Wal-Mart le lendemain de l’Action de Grâce américaine (un genre de boxing day)? Eh ben je serais pas surprise si ça arrivait régulièrement dans le métro.


Tout à coup, j’ai hâte de commencer ma recherche en labo!.


La Fondation Biermans-Lapôtre

a.k.a. La Maison à Partay


Le SOIR du lundi 12 janvier 2009


Mark est pas fort comme cuisinier. Moi oui. Ma cuisine est pas génial dans la Fondation Argentine. Celle de la Fondation Belge, oui. 2 + 2 = asoir, on soupe avec les belges! Un super souper fetuccini alfredo avec broccoli et poulet, puis mon premier verre de vin depuis mon arrivée. *dans un petit verre emprunté, parce que j’ai cassé mon seul et unique verre de vin contre le cadre de porte en chemin.... et je l’avais jamais utilisé!!*

J’ai rencontré plein de belges sympa, et on s’est fait inviter à faire la fête avec eux à l’étage "-1" pour accueillir les nouveaux et faire un partay d’adieu pour ceux qui quittaient. Donc après souper, on est parti sur une MISSION: trouver une épicerie qui serait encore ouverte pour acheter de l’alcool. Après AU MOINS une heure et demie à tourner en rond et prendre de longs détours, on a trouvé une épicerie ouverte! ...et elle était, au fond, à 2 pas de la Cité...

Le partay battait déjà son plein, mais ne tirait certainement pas à sa fin. J’ai placoté longtemps avec un François, une Morgane et un Sacha, et j’oublie les autres... j’ai tenté de faire de la télékinésie avec deux allumettes, sans succès... j’ai reçu un bouchon de champagne dans le front, j’ai appris des jurons canadiens aux belges... évidemment, avec les belges et les français, le thème de la langue française domine nos conversations. C’était bien joyeux comme soirée!

C’était un dodo un peu tard considérant que je commençais mes cours le lendemain matin à 8h45...

mardi 13 janvier 2009

Première visite au labo!

Le lundi 12 janvier 2009


J’étais tellement nerveuse d’aller au labo pour la première fois que j’étais à l’heure pour rencontrer Mark dehors. Je l’ai laissé me guider dans le métro comme j’avais la tête ailleurs, et plus vite que je pensais, on étais sur le campus de l’Université Pierre et Marie Curie 6 (UPMC).


De l’extérieur, tout a l’air 1- en construction/rénovations et 2- un peu futuresque. Faut pas se laisser avoir, l’intérieur des buildings est (en général) plutôt rustique! Les labos, même si c’est la même technologie qu’ailleurs, semblent aussi très vieux. On se croirait 15 ans passés! Une seule hotte par « box » (local), ET elle est en bois! Pas fort fort si le feu pogne dans ta hotte... Pas d’espaces verts, ou s’il y en a c’est décoratif et on doit pas marcher sur l’herbe, et on y trouve des sculptures fuckées d'organismes unicellulaires.


Donc j’entre timidement au labo avec Mark, qui se met bien à l’aise et se sert un petit café. Ah oui! Le petit espreso: il faut insérer une petite capsule en plastique (qui ressemble un single serving de beurre) dans la petite machine, et peser sur le petit piton qui fait couler le tout dans une petite (PETITE) tasse. Et c’est un rituel ici là, le café le matin 9h, tous ensemble dans la salle commune, en placotant, puis ils dînent tous ensemble à la cafeteria à 11h30 sur le piton, puis un autre café-rituel à 13h. Sans faute quoi!


J’ai rencontré un peu tout le monde, apprenant leurs prénoms, avant de réaliser qu’ils sont tous, soit des profs, soit des assistants profs, soit des étudiants au doc, qui allaient m’enseigner les cours et les TD. Ah ben, first name basis already! ET on se tutoie! Donc il y a un Fabrice (Prof Chemla), un Giovanni (Prof Poli), Anne-Lise (Prof Dihmane), j’ai ensuite rencontré Jean-Philippe, Guillaume, Alex, Sabrina, Candice.... j’en oublie. Ah oui! Franck Ferreira, mon superviseur!


Il m’a fait faire la tournée des labos, m’a introduit à plein d'autre monde dont j’ai oublé les noms... Anne-Lise, qui gère l’échange étudiant, m’a préparé mon horaire, m’a dit où aller m’inscrire vendredi... tout cuit dans l’bec! J’ai exploré le campus rapidement, mais c’est pas trop compliqué : tout mes cours sont dans le bâtiment F. Je suis revenue à temps pour un séminaire sur la « click-glycosylation », je me suis dis pourquoi pas, ça va me remettre dans la chimie doucement. Le local était pas chauffé et esTI qu’on grelottait, même les deux cana'iens!

J’ai découvert pourquoi personne se prépare de goûters ici : la bouffe de cafétéria est non seulement succulente et variée, mais avec la carte d’étudiant, ou mieux, la carte d’étudiant gradué (plus haut que masters) / employé, c’est PRESQUE GRATIS!!!


Un gros repas coûte facilement 2.20 euros! Un grand comptoir de petites assiettes d’entrées qu'on peut prendre à volonté : fromages (genre, grosseur d’un pointe de tarte là...), salades de pâtes, fruits, crudités, salades, etc... un comptoir de desserts digne du Oh So Good en plus santé, aussi à volonté... puis le repas principal c’est une seule assiette, mais une méchante grosse assiette : un jour t’as le choix entre porc, pâtes, steak, poulet ou kek chose de végé, patates frites ou en escalopes...


Mais moi, MOI, je ne suis qu’une « M1 » (masters, 1ère année). Mark s’en est déniché une carte d’un ancien du lab, mais moi, MOI, j’ai mangé une sandwich dégeu en bavant à la vue de leurs assiettes... on va tenter de figurer de quoi, a.k.a. fourrer le système et me procurer une carte.


Bon! Mon récit s’allonge là... donc, après le lunch, c’est le café (encore) et la jasette (toujours plus). Pas grand travail d’accompli encore la gang! Allez hop! Au travail! ...pendant que moi je me sauve pour aller visiter Paris : Saint-Michel! J’adore me perdre. Je vais dire comme gen dirait : c’est comme drogue de se perdre volontairement. Cathédrale Notre-Dame, le Panthéon, les Jardins du Luxembourg, je revisite l’hôtel Excelsior où j’ai resté avec papa et maman presque deux ans passés... J’ai refait mon chemin à temps pour un fameux méga-meeting de toute l’Unité de recherche du Professeur Max Malacria, LE grand boss. C’est dur à expliquer le système hiérarchique du département de chimie ici, mais disons que c’est un groupe ÉNORME!


Ensuite, c’était l’heure de la GALETTE! Tous les petits chimistes se sont rassemblés pour un petit verre de cidre et un morceau de gâteau feuilleté... qui va mordre dans la fève et être le roi? Allez voir vous même l’histoire de cette coutume... (http://fr.wikipedia.org/wiki/Galette_des_Rois) En fait, on a eu quelques rois, dont Franck et Malcria!


À la fin de la journée, j’étais déjà confortable avec les gens du labos et excitée de commencer mon projet de recherche. Eh, c’est bien dommage, mais je commence seulement après la session de cours et ses examens! (mi-mars)

dimanche 11 janvier 2009

Les puces de Montreuil

Le dimanche 11 janvier 2009

Dimanche, c’était la visite du Marché aux puces des Portes de Montreuil, un méchant bazaar pas loin un kilomètre de long. Y’a de tout! Des vieilles antiquités, des meubles, des peintures, des vêtements, souliers, foulards, des CDs et vinyls, des appareils électroniques, du tissu, des outils, des produits hygiéniques, tout!

J’ai acheté ma dose de bebelles dont : 2 livres, un tire-bouchon (conasses, t’en avais apporté un...), un foulard bien sur, 2 paires de bas, un verre de vin, des écouteurs pour mon mp3 player, un petit tapis pour mon entrée, une débarbouillette... le froid cru nous est rentré dans le corps et on (Mark et moi) est parti, mais juste après avoir pris un petit verre de vin chaud!

Jet lag et Promenade


Le samedi 10 janvier 2009


Rien de plus frustrant que se réveiller à 4h du mat et ne pas pouvoir se rendormir... Merci jet-lag! J’ai enfin réussi, mais ça veut dire que j’ai allongé ma nuit à 11h du matin, tsé, pour m’assurer de m’ajuster au décalage. :P


Ma deuxième rencontre : Sergio, un Argentin qui réside dans une chambre à deux portes de la mienne, études graduées en musique, d’âge un peu plus, disons, « mature », que moi mais le début de rides lui fait très bien. Il s’est invité chez nous pour un p’tit café. Et quand je dit « p’tit », je veux dire minuscule. Ça veut aussi dire 3x plus fort. C’est comme ça partout ici, un café c’est presqu’un shot de caféine liquide. Faut savoir sipper.


Un p'tit café avec Sergio.



Devant la Cité Universitaire, il y a un grand parc avec un étang: le parc Montsouris. J’ai passé par là pour aller faire mes courses, c’était magnifique! Le soleil, reflété sur la mince croûte de neige, brillait à travers un brouillard fin, un ruisseau glacé s’écoulait sur des grosses pierres mousseuses, une trentaine de canards étaient rassemblé dans le seul coin de l’étang qui n’étais pas gelé, et quelques bambins courraient partout joyeusement, s'écriant "Mamon! regarde!"... mais la cerise sur le sundae, c’était la dame qui chantait une chanson dans un style Edith Piaf en tournant la manivelle d’une superbe boîte à musique sur roues. C’était tellement l’ambiance parfaite pour une deuxième journée à Paris! La chanson, c’était Frou Frou, j’en ai même filmé un p’tit bout.


La rue Tolbiac est garnie de boulangeries, boucheries, petits marchés (j’ai entendu personne – encore – appeler ça un « p’tit paki » donc je m’abstiens), magasins à cossins style dollar store, et autre randoms (lunettes, clés, semelles et ceintures, barbiers, fourrures, etc.). Puis, on tourne sur l’avenue d’Italie et bam!, j’ai compris c’était quoi cette méga annonce multicolore qui prenait toute la longueur du mur de plusieurs quais de métro, et qui disait « Soldissimo ». Méchantes soldes au Centre Commercial d’Italie 2. Donc méchante crowd. Ça ressemblait à boxing day. J’ai trouvé ce que je cherchais, j’ai passé au Champion (épicerie) et me suis sauvée.


Magasin de manteaux de fourrures.



À mon retour, j’avais un petit message facebook de Mark (l’autre étudiant de l’U d’O à participer à un échange semblable) m’invitant à aller visiter l’Île de la cité « by night ». C’était la première fois que je le voyais depuis le Canada. En sortant du métro à Saint-Michel : « Bon on est où là? (tournant en rond) Ah, check la grosse shack avec deux tours et un gros vitrail rond, ça pourrait être un point de repère! ». Eh oui, la Cathédrale Notre-Dame de Paris était de toute beauté, même la nuit. La brume et la lune lui donnait une allure mystérieuse... On a fait le tour, avons marché au bord de la Seine, tout en bas sur le quai, débattant si c’était romantique ou sketchy parce qu’étrangement, il n’y avait personne d'autre. Quoiqu’au fond, du bord de la Seine, on y voit pas grand chose d’autre que les bateaux mouche.


La vieille cabane avec deux tours et un gros vitrail rond.


On a tourné un coin de rue et avons été éblouis par l’Hôtel de Ville dont le toit scintillait de façon psychédélique (des petites lumières éparpillées comme des flashs de photos dans une foule...). Puis on a remaqué une grande tente qui disait « Déclaration des droits de l’Homme ». Oui, de l’Homme. Pas de la Personne. Sans commentaire! Et dans la tente, de gens se chaussaient de... patins??? Ben oui, on pouvait y louer des patins pour 5 euros! C’est là qu’on a réalisé que le terrain devant l’Hôtel de ville était entouré d’une cloture et couvert d’un couche de glace. Un mini zamboni perfectionnait la section des enfants.


On s’est retrouvé au Louvre, dans la cour centrale de la partie Est, c’était de toute beauté. J’ai donc procédé à prendre une vidéo 360 degrés mais toutes les lumières se sont éteintes à mi-chemin de la vidéo. Boo. Puis on a spotté qu’un garde fermait la clôture pour se rendre à la pyramide de verre. Merde. On s’est mis à blaguer le fait que ça serait une drôle d’aventure que d’être embarrés dans le Louvre toute une nuit, quand on a réalisé que des gardes étaient justement en train de ferme la clôture de la dernière sortie! « HéhéHO! Un instant! Là! .... merci. » Comme, wtf.



Une petit bière et une longue jasette dans un Irish Pub (parce que les pubs plus « français » ont aussi les bières les plus chères), et ce fut le temps de rentrer. Pour une jasette sur Skype avec papa et maman!

vendredi 9 janvier 2009

La Cité Universitaire

(des photos seront ajoutées demain)

À date, j’ai l’impression que la cité est comme un petit village où on y retrouve tous les services essentiels! Les résidences sont séparées par nationalités, mais un certain pourcentage des résidents sont d’autres nationalités (15%?).


Dans la Maison Argentine : téléphone, fax, wifi partout, salle d’internet, studio soundproof pour faire de la zizique, salle de lavage, petit gym, bibliothèque, jardin, cuisine par étage mais chaque chambre a un frigo... « comité étudiant » (genre asso avec membres élus!), rencontres hebdomadaires, activités culturelles....

Petit vidéo de la Maison Argentine

Quand à la Cité Universitaire au complet : AIRCUP (Asso internationale des résidents de la cité), forums, clubs, services d’orientation, d’aide sociale, équipes sportives, cours de danse, arts martiaux, n’importe quoi!, huge gym, piscine, salle de théâtre importante, bibliothèque, banque, guichets, poste, théâtre, chorale, orchestre, danse, cours de français et autres langues, 2 restaurants et 1 cafétéria (très bons prix)... y’a même un photomaton!

Petit vidéo de la Maison Internationale

J’en ai encore beaucoup à découvrir de la cité, mais je ne m’y limiterai pas certain! J’ai un peu cette impression qu’on est très élitiste ici, et que les trous dans mes jeans étaient regardées avec dédain aujourd’hui. Eh ben, Pa
ris, c’est grand!

Petit vidéo de ma chambre

Vol TS410


Jeudi le 7 au matin, sleep away the hangover. Ménage, fin des baggages, et dernières visites de la p’tite Julie, et de Jiselle, la nouvelle roommate de ma soeur. Puis, c’était l’heure du départ. Le traffic était laid dans Ottawa, mais on s’est rendu à temps à l’aéroport PET.


Et UNE CHANCE qu’on est arrivés à l’heure, parce que la ligne d’attente pour le check-in était intense, et la ligne d’attente pour passer la sécurité était ridicule. ET ils m’ont confisqué mes ti-ciseaux de couture les sales.

Vol TS410 avec air Transat : complet. Pourtant, malgré le nombre impressionnant d’enfants dans l’avion, il n’y pas eu de chignage. J’étais assise à côté d’un couple de Français bien sympas. J’ai regardé les deux films sans son parce que c’est plus le fun de deviner le dialogue. Et parce que les écouteurs coutaient 2$. Nights in Rodanthe (bleh...), et, ah ben gadon, le documentaire Mission Antartique de Jean Lemire!

Après ces deux films poches, intermités d’un roupillon ou deux, on lance à l’intercom : « Atterissage à Paris, aéroport Charles de Gaule, dans 20 minutes. Le ciel est dégagé et la température au sol est de -10 degrés Celsius. » Euh, pardon? Une chance que je t’ai pas laissé mes mitaines hein maman? Donc il y a une jolie petite couche de neige décorative partout, et le froid est humide et cru, même si on est à peine en bas de zéro (cette température est anormal à Paris).


Je passe aux douanes d’entrée à l’aéroport Charles de Gaule, donne mon passeport un type, et me met à penser « mais qu’est-ce qu’il fout ce type à me scruter la poitrine? » puis le douanier se met à lire « student debt... c’est quoi ce t-shirt? ». Hehehe! Le rant fut bref car la ligne 'tait longue.


J’ai spotté un comptoir de RATP (transport publique) et ai acheté ma passe de Janvier. Puis, le temps était venu d’abandonner le chariot, et de m’accoutrer de mon sac de voyage géant 23kg (par derrière) et de mon sac à lap top 10kg (par devant). Oui, je viens de dire ça. 20 pieds et un escalier roulant plus loin, je m’arrête sur un banc pour attendre le train, qui me mène jusqu’à l’arrêt nommé « cité universitaire » (avec genre 15 arrêts en chemin... je mourrais de faim). Je sors de l’arrêt avec mes gros sacs, et qu’est-ce que je vois? La Cité Universitaire! Exactement comme sur l’internet! En plus, ma résidence et une des plus proches de l’arrêt. Si ÇA c’était pas donné tout cuit dans le bec, c’était bien proche.


Acceuil chaleureux de... Isabelle? à la réception de la Fondation Argentine, elle me donne mes 50 clées qui ont toutes l’air aussi antiques l’une que l’autre : chambre 15, watch out! J’ouvre la porte et surprise : deux lits. Euh... wtf? Je suis retournée à la réception et l’on m’a assurée que j’avais une chambre individuelle et que le 2e lit serait enlevé sous peu. Fiew!!! Ça aurait pu être intéressant d’avoir un compagnon de chambre, mais mettons que j’étais pas prête mentalement pour ça!


Un lunch, une marche dans l’air cru, un ti somme et on dépacte (10 minutes...). Puis, je suis parti à la recherche d’un Argentin à apostropher pour qu’on m’explique où est l’épicerie la plus proche. Je suis tombé sur Mariano, un beau mec qui travaille à la réception, et qui s’apprêtait justement à aller faire des courses! Donc on est allé ensemble. J’ai mangé mon repas direct dans le poëlon avec les ustensils que j’ai eu la prévoyance d’apporter, car on ne me fournit rien à l’arrivé, que des draps. Débrouille! Plus de course demain ç'a l'air!

Adieu Ottawa!

Voici donc le vrai départ de mon blogue. Je suis à Paris, enfin. Mais avant tout, faisons un petit retour en arrière :

Un Noël très calme, pour ne pas dire ennuyant, dû aux travaux que j’avais à faire : méga-rapport de transition pour mon emploi de Coordo à la banque alimentaire étudiante du campus, et préparation d’un séminaire à présenter avant de partir... Et il manquait bien sur nos chères grandes soeurs, Joëlle et Véronique, et leurs maris respectifs soit Louis et Andrew, qui, lorsqu’ils se retrouvent dans le même endroit, voient leur QI baisser de moitié. Ça promet du rire en masse! Donc ça été travail, cuisine, rénovations, dodo, et fuckaillage sur l’internet, hein Julie?


J’ai quand même regardé UN film qui a marqué mon congé : Once. Film indépendant qui, on aurait pu prédire, a été fait simplement dans l’intention de faire une superbe trame sonore. En fin de compte, le film est superbe, et la trame sonore exceptionnelle. Faut voir ce film!

Mercredi le 7 janvier au matin, j’ai présenté mon SÉMINAIRE. Ou plutôt, j’ai bafouillé à travers la matière que je devais présenter à la classe, puis, me suis faite descendre par les 3 profs, qui se sont bien mis d’accord que la biocatalyse, ça suce, en bons termes scientifiques.

La partie important, c’est le 7 janvier au SOIR! Après avoir fait mes valises en 2 heures (ou plutôt « ma » valise, 1 x 22.7kg messieurs dames!), la visite s’est mise à entrer à flots dans notre petit patelin, les baguettes et bouteilles de vin en main! J’ai vu au moins 6 chandails rayés et 3 bérêts parmis les... 30? 40 personnes qui sont venues? J’ai arrêté de compter après... quelques verres de vin. Soirée joviale et touchante lorsqu’est venu le temps des adieux, on a bien nourri le peuple et les 4 ou 5 soopertroopers qui sont restés tards sont restés tard en ta. 4am?

Une petit vue panoramique de la visite:
http://www.youtube.com/watch?v=B8ElSceNd_I&feature=channel_page

**Bon, les lumières de ma chambre viennent toutes de s’éteindre d’un coup, mon laptop indique qu’il est embarqué sur la batterie et... mon adapteur pour la prise électrique sent le plastique brûlé. Hm... en fait, c’est ton adapteur papa...**